Le week-end dernier nous sommes allés au musée Grevin. Après une longue et riche visite, une petite pause déjeuner s'imposait.
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Le passage Verdeau (Paris 13ème) |
Malheureusement (et à ma grande surprise) les samedis midi, beaucoup de restaurants parisiens sont fermés. Après 30 minutes d'errance (qui soit dit en passant en paraissent 60 quand on a le ventre vide) dans les rues du 13ème arrondissement, nous trouvons enfin une cantine : un restaurant Franco-Allemand nommait
Le stube.
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L'Horloge Verdeau |
Mais une question me vient à l'esprit : "Euhhh à part la choucroute, ils mangent quoi les Allemands ?"
Bon, je dois avouer, sans même voir la carte j'ai été attirée par ce resto. Franchement j'aurais pu lécher la devanture tellement les gâteaux étaient magnifiquement délicieux. On aurait dit qu'ils me criaient : "Allez viens nous manger !" Encore une fois, je précise, (pour ma défense) qu'il était presque 14 heures !!!
Bref, Alexandre, Muriel, Jacques et moi-même décidons de tenter l'aventure.
Tout d'abord, l'endroit est stupéfiant. Situé à l'entrée du passage Verdeau, le restaurant fait face à de nombreuses boutiques d'antiquaires. Un parfait mélange entre le moderne et l'ancien.
Au départ, tout laisse penser que le Stube est un snack de luxe. Un sorte de fast-food pour bobos parisiens. Même si l'idée de départ est bien le snacking de qualité, le Stude c'est avant tout une histoire d'amour. La rencontre entre la cuisine Française et la cuisine Allemande. C'est à travers d'authentiques recettes d’outre-Rhin, que le Chef nous a fait découvrir sont pays natal.
Choucroute douce cuite aux pommes, kartoffelsalat,
Strudel
(salé comme sucré), tarte au fromage blanc, gâteau au pavot…
On est également surpris au niveau des boissons, avec la Bionade (limonade bio pleine de minéraux naturels), le Fritz-kola (cola alternatif !), et pour les amateurs de bière, la Becks, une bière, légère et néanmoins goûtue. Pour ma part, j'ai testé le "Club maté", un thé gazeux qui vous surprendra et qui constitue une bonne alternative pour celles et ceux qui n'aiment pas la bière.
Le repas.
Après de longues minutes d’hésitation, je décide d'opter pour le StubeBurger. Il faut savoir que le chef Gerhard Weber est issu d'une famille de boulangers. Le pain était donc maison. Accompagné de "coins" maison et de deux salades fraîches, le plat est consistant mais pas bourratif.
Les deux garçons, quant à eux, ont opté pour la véritable choucroute.
Le nom de la choucroute vient de l'alsacien sûrkrût dérivé lui-même de l'allemand sauerkraut. Ces deux termes signifiant littéralement « herbe aigre ». Les prémices de la choucroute furent les soupes acides qui étaient préparées avec des jeunes rameaux des bourgeons, des feuilles de bouleau, d'ortie et d'oseille. La choucroute est présentée couronnée de lard en tranches, de cotes de porc rôties ou de rôti de porc et des saucisses dites colmarettes le tout entouré accompagné de purée et de choux.
Enfin, Muriel a choisi un "truc dont je ne me rappelle plus du nom mais qui était très bon"
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Truc de Muche
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Pour les desserts rien à (re)dire. Un choix vertigineux et du sucre à gogo. La spécialité du restaurant : Schwarzwälderkirschtorte (La Forêt Noire).
Et puis les tartes ... :)
Bref, pour conclure, c'est un très bon restaurant. La qualité est au rendez-vous. Les produits sont frais et le service très agréable... surtout si vous voulez vous essayez à l'Allemand. Par personne, vous devrez compter 17,50 euros pour un plat / dessert ou entrée.